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Macron, ver rongeur de la France (Denis Montjoie aux enfers, roman)

  • christophe lartas
  • 25 nov. 2024
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Extrait de texte 1 Macron, ver rongeur de la France Denis Montjoie aux enfers ou Démences et décadences dans la France des démons, roman (France, 2046) encore inédit à ce jour



Hans Baldung Grien La Mort et la jeune fille, 1517
Hans Baldung Grien, La Mort et la Jeune fille, 1517

Macron, ver rongeur de la France Extrait de texte 1 chapitre 13 Denis Montjoie aux enfers ou Démences et décadences dans la France des démons, roman


C’est toujours avec des frissons d’horreur rétrospectifs que je me souviens de ces temps où, au sortir de mon enfance, je ressentis profondément en mon for intérieur que la France n’était plus la France que mes parents et grands-parents avaient connue ; oui, je n’avais pourtant guère plus qu’une douzaine d’années d’existence lorsque le règne nuisible du méprisable et méprisant Emmanuel Macron, le fossoyeur de la République française, de la France bimillénaire, prit son essor, mais, dans le tréfonds de mon âme, je savais que les jeux étaient faits, et peut-être pour des dizaines d’années sinon des centaines — sinon pour toujours. En ce temps-là, et ce, dès après ma naissance, la France, outre qu’elle suivait en somme de manière docile le stupide modèle anglo-saxon, catastrophique mélange de néolibéralisme, de political correctness, de multiculturalisme, de communautarisme, et, plus tardivement, de la théorie du genre et de la théorie critique de la race..., la France devint, à l’instigation de ce président de la République aussi narcissique que falot, aussi tortueux qu’étriqué, la risée du monde entier. Au vrai, c’est au jeu de qui traiterait le mieux la France avec arrogance, dédain ou désinvolture, que j’assistai durant ses deux ineptes mandats présidentiels, et même bien au-delà de cette atroce décennie, au reste, avec ses malfaisants, et tout aussi inconsistants, successeurs, pour ne pas dire sosies ou clones. Dès lors, ce n’est sans doute pas un hasard si, dès l’amorce de l’adolescence, je devins tour à tour une espèce de stalinien réactionnaire, de conservateur civilisationnel, de gaulliste radicalement anti-néolibéral, voire de royaliste patriote et social, tellement le désespoir de voir mon pays non plus seulement en période de décadence, mais bien en voie de dégénérescence complète, me poussa à des positions extrêmes, désuètes, chimériques, souvent contradictoires, par haine et dégoût de la réalité, et de mes contemporains dans leur majorité.


Cette majorité qui, en somme, consentit avec indifférence sinon satisfaction béate, à ce que la grandeur et la singularité de la France disparaissent peut-être à jamais, partie en conséquence des trahisons répétées des élites de droite et de gauche, partie en conséquence de l’explosion démographique de l’Afrique et du Moyen-Orient. Les dites élites tirant profit de celle-ci, ou, dans le pire des cas, la favorisant, afin de mieux nuire à leur peuple, et détruire avec une hargne inouïe, absolument inédite dans la pourtant si tragique, ensorcelée et endiablée, chronologie mondiale, les fondements de leur propre nation. Non, Pépin le Bref, Charlemagne, Hugues Capet, Godefroy de Bouillon, Philippe II Auguste, Saint Louis, Jeanne d’Arc, François Ier, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon Bonaparte, Georges Clemenceau, Ferdinand Foch, Pierre Kœning, Charles de Gaulle, et même Maximilien Robespierre et Louis-Antoine de Saint-Just de leur vivant, forcément, lorsqu’ils n’étaient point maléficiés dans le bas-astral, n’en auraient tout simplement pas cru leurs yeux, à voir comment l’insolent, mais tout à fait imbécile, Emmanuel Macron, celui qui haïssait tellement les « gaulois réfractaires » et les « gens qui ne sont rien », alors qu’il se montrait à la fois servile et bienveillant avec les migrants en tous genres et, lors de ses déplacements à l’étranger, avec les peuples autochtones (qui, pour le coup, ne le gênaient en rien car ils n’étaient pas Français, ceux-là), se comportait de si pitoyable façon, à en rendre la France définitivement ridicule sinon mortifiée, lorsqu’il rendait visite aux chefs d’État du monde entier. Ce n’était pas seulement ses alliés américains, anglais, allemands et autres, qui l’avaient très vite pris de haut, eu égard à sa personnalité de brasseur de vent enflée de vide gigotant, ses paroles creuses qui disaient tout et son contraire en faisant entendre à chacun ce qu’il voulait entendre le jour J, mais encore nombre de dictateurs, autocrates, et roitelets, spécifiquement ceux du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, qui traitaient la France de Macron et de ses successeurs par dessus la jambe à proportion que la feue grande puissance faisait preuve d’une servile repentance pour tout et n’importe quoi, en alliant obséquiosité rampante, humilité flagorneuse et pathétique haine de soi.


Non, quoique je fusse adolescent à l’époque, je ne saurais l’occulter dans les bas fonds de ma mémoire, le sinistre règne d’Emmanuel Macron, celui qui synthétisa pour le malheur de la France le pire de la gauche libérale-libertaire et de la droite techno-libérale de son temps, toutes deux asservies, en dernière analyse, au libre-échangisme, au droit-de-l’hommisme, à l’immigration pragmatique et économique, comme aux règles budgétaires européennes, aussi perverses qu’idéologiques ; celui qui, à chaque élection, récoltait les votes des salopards de boomers libéraux-centristes aisés, ceux des bobos de droite néolibéraux, globalistes et consuméristes, à l’égal de ceux des bobos de la gôôôche sociale-démocrate, victimiste et immigrationniste ; et, le cas échéant, lorsque le « danger de l’extrême-droite » menaçait (car le ventre est encore fécond, ne cessaient d’alarmer les médiacrates tendance) leur conformisme intellectuel et leur grégarisme fanatique lors des élections présidentielles, ceux des jeunes et vieux gauchistes de tout acabit, du wokiste exalté à l’islamo-gauchiste psychotique. Il fut bien le fossoyeur de la très-turbulente et très-vieille France, ce vil technocrate libéral-libertaire, aveuglément européiste, moutonnièrement mondialiste, et, cela va sans dire, résolument multiculturaliste, qui n’eut de cesse que la Grande Nation ne devienne une pâle et pitoyable copie des pays anglo-saxons, tout en favorisant, en haine farouche du peuple français qui le lui rendait bien encore, en ce temps-là, le Grand Remplacement dans chaque coin et recoin de la France. Cet odieux et venimeux président de la République, je le conçois bien aujourd’hui, ne fut pas seulement un imposteur de la pire espèce, un très-satanique laquais au service du technocapitalisme mondial, mais encore le démon que l’épouvantable gueule de l’Histoire expectore infailliblement dès lors que les élites d’une nation, fût-elle de temps immémorial, versent aussi bien dans le cynisme matérialiste le plus abject que dans le lâche renoncement à cela qui fait à jamais l’essence et l’âme d’un pays et d’un peuple. C’est pourquoi je crache, fût-ce de façon fantasmatique, à la gueule de cet infinitésimal suppôt de Samaël, si banal et si vain instrument de la causalité historique, pour des siècles et des siècles : qu’il pourrisse à jamais dans l’enfer des imposteurs et des félons, le fossoyeur de la France, le très-nul et très-bas Emmanuel Macron, et tous ses héritiers ou semblables item.

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