Les choses de l'esprit 8 (Spiritualité)

Les choses de l'esprit (2024-2025) 8 (Spiritualité)

Nuage occultant le soleil

Les choses de l'esprit 8 (Spiritualité)

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La suprême inversion satanique des valeurs : mentir, voler, détruire, violer, assassiner, massacrer, au nom de Dieu. L’ordinaire inversion satanique des valeurs : mentir, falsifier, vandaliser, censurer, incarcérer, assassiner, exterminer au nom de l’Homme.

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La façon dont le principe Yang (le sexe dit « fort »), dans cette sinistre époque, oppresse, martyrise, assassine, sous tous les prétextes possibles et imaginables, le principe Yin (le sexe dit « faible »), alors que dans l’ordre naturel des choses il devrait lui offrir sa protection, est un suprême exemple de l’inversion satanique des valeurs. Cette monstruosité coutumière ne se produit pas seulement en Afghanistan, en Iran, en Turquie, en Syrie, et dans les pays islamiques en général ; cela se passe aussi communément en Inde, en Afrique, en Chine, et dans toute l’Amérique du Sud, ou plutôt, ne soyons pas naïfs, dans le monde entier.

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Fous sont ceux-là qui se plaignent de leur existence trop tranquille, de la monotonie de leurs jours, quand on sait combien sont fragiles et précaires une vie paisible et la tranquillité d’âme, alors que peuvent à tout moment fondre sur chaque être humain, vécût-il au sein de l’endroit le plus paisible du monde, sinon le drame et la tragédie, du moins les tracas et les soucis du quotidiens, qui s’avèrent parfois exaspérants et lancinants.

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Jadis, tout me semblait insignifiant dans les choses terrestres quand je les mesurais à l’aune de la mort et de la brièveté de la vie ; aujourd’hui, lorsque j’envisage la possibilité que notre conscience soit éternelle, ce sentiment d’insignifiance, s’il pèse sans doute moins lourd, n’en est pas moins toujours aussi présent. Allez prendre au sérieux la « gloire » ou la « postérité littéraire » avec cela ! Certes, j’accomplis la destinée qui me semble dévolue puisque je ne puis faire autrement, mais sans que la sensation de jouer dans une pièce de théâtre de peu d’importance (et mauvaise qui plus est) me quitte une seule heure. Qu’il y ait au bout du chemin soit le néant absolu, soit la vie éternelle, au fond, cela ne change pas grand-chose dans mon rapport intime au monde.