Fragments métaphysiques 10
- christophe lartas
- 8 juin
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Fragments métaphysiques (2024-2025) 10
Fragments métaphysiques 10
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Les lois universelles sont aujourd’hui tellement dénaturées, altérées, que nous pouvons voir avec stupeur, d’un côté, soit toujours plus d’hommes exagérément efféminés (avec des comportements à l’avenant), soit des hommes dont l’hyper-virilité laisse parfois aisément suspecter une homosexualité agressive, quoique en général refoulée. D’un autre côté, nous pouvons voir avec effroi des femmes toujours plus masculines (quand ce n’est pas carrément hommasses), avec des comportements également en rapport, soit des femmes semblables à des porno-stars, ce qui laisse augurer d’une sexualité, sinon d’un psychisme, plutôt désaxé.
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Il est très difficile à l’esprit humain de concevoir qu’il ait pu y avoir un néant total précédant la création de l’univers, mais également un néant se situant au-delà d’un hypothétique univers fini ; si un véritable néant préludait au cosmos, comment eût-il pu y avoir manifestation ? Et si un néant véridique se trouvait par-delà le cosmos, comment pourrait-il ne pas être également une manifestation ?
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N’est-il pas fort étrange que les hommes — infimes gouttelettes d’eau jaillissant un si bref instant de l’océan cosmique — aient pu former l’idée d’un Principe primordial non-né, incréé et non-manifesté, eu égard à leur absolue finitude ? Cela apparaît en effet si étrange, si l’on y réfléchit bien, qu’on serait porté à envisager avec le plus grand sérieux l’existence d’une Conscience suprême de toute éternité, car, autrement, comment de simples atomes de matière, animés pour un temps, eussent-ils pu imaginer pareille folie à première vue ?
