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Constat sur la gauche folle, une religion satanique moderne (Denis Montjoie aux enfers, roman)

  • christophe lartas
  • 27 nov. 2024
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Extrait de texte 2 Constat sur la gauche folle, une religion satanique moderne Denis Montjoie aux enfers ou Démences et décadences dans la France des démons, roman (France, 2046 ), encore inédit à ce jour.



DIrk Bouts, La Chute des damnés, 1470
Dirk Bouts, La Chute des damnés, 1470

Constat sur la gauche folle, une religion satanique moderne Extrait de texte 2 chapitre 9 Denis Montjoie aux enfers ou Démences et décadences dans la France des démons, roman


Voyez-les, les chiens de garde du camp du bien ! de la bien-pensance melliflue et putréfiée à la fois ! de l’immigration positive agréant aussi bien aux organisations patronales qu’aux associations humanitaires ! du cercle de la raison ! de l’appel à la vigilance conscientisée ! de la mondialisation heureuse ! du rappel à l’ordre des néoréactionnaires ! Voyez-les exactement tels qu’ils sont, avec leur raisonnements biaisés, contournés, fallacieux, et qui aboutissent toujours, à la fin — car ces chiens de garde qui prônent la tolérance illimitée avec les ennemis de la France, les criminels, les psychopathes, les aigrefins en tous genres, sont d’une intolérance venimeuse, d’un sectarisme sournois, avec ceux qui ne partagent en aucune façon leurs délirantes doxas —, au reductio ad Hitlerum ! Outre qu’ils pratiquent le lynchage médiatique le plus infâme, l’ostracisme le plus vicieux, la mort sociale la plus révoltante, à l’encontre de leurs opposants politiques ou autres dès qu’ils en ont l’occasion, ces abjects, et si médiocres, successeurs du NKVD et des Gardes rouges maoïstes !


Car le mensonge insane érigé en institution politique et judiciaire (puisqu’il perdure invinciblement et possède plus que jamais un pouvoir de nuisance et de perversion des valeurs, l’ignoble Syndicat de la magistrature), en système totalitaire grimé en démocratie parlementaire, ne saurait admettre des idées ou des arguments contraires, consentir au débat contradictoire, sans tourner à l’excitation hargneuse ; ne saurait accepter de voir la nature et la vérité des choses de ce monde, les yeux dans les yeux, sans verser dans l’agacement la plus acrimonieux, perché qu’il est depuis bientôt trois siècles sur sa nuée rose-rouge de démence, d’imposture et de déni du réel, voire de terreur du réel… ! Non, je n’oublierai jamais que mon père fut métallurgiste, et le père de mon père un simple journalier grec (étrange grec, d’ailleurs, portant un nom très-français depuis je ne sais combien de générations) ayant fui la misère d’une Chypre sous occupation anglaise. C’est pourquoi je ne vouerai jamais la classe ouvrière aux gémonies de l’Histoire ; c’est pourquoi je comprendrai toujours la révolte des peuples quand il s’agit de vivre avec davantage de liberté, de justice et de dignité, et pas seulement de survivre jour après jour ; c’est pourquoi je vomirai toujours les pseudo-« valeurs de droite » lorsqu’elle ne sont que le paravent de l’éternelle rapacité de l’homme, et de son infinie bassesse quand il s’agit d’accaparer le pouvoir suprême au détriment de tous, pour le profit indécent sinon de quelques uns, au moins d’une classe sociale possédante, au final.


Cependant, qu’on ne me parle plus jamais de la pensée de gauche ; la gauche folle, née avec les Lumières ou la Révolution française, elle n’aurait jamais dû exister, mais elle exista parce qu’elle est fille des archi-démons. Il suffisait depuis toujours de religieux empreints d’une solide spiritualité, de grands rois ou dirigeants non dénués de bienveillance, et de certains hommes de bonne volonté, pour améliorer peu à peu la vie des peuples, partout sur la Terre ; mais la gauche — cette gauche moderne née dans le sang, la haine et la bêtise — qu’a-t-elle apportée aux peuples sinon toujours davantage de malheur, de violence et de folie ? Allez, chiens de garde de la légende dorée remplie d’hécatombes, d’assassinats, de charniers, d’emprisonnements arbitraires, de tortures, de grandes famines, de saccages, de camps de travaux forcés, de censures, de lavages de cerveaux, de psychiatrie punitive et d’absurdités ; allez, vos fabuleux devanciers, vos géniaux précurseurs, ne furent que des monstres baveurs de psychoses, de niaiseries et de chimères, et, tel Cronos, ils dévorèrent leurs enfants dès leur naissance ! Tout découle, tout tire son origine, de la Révolution française, dites-vous ? Je vais vous dire, crétins de l’intellect dévoyé, ce qu’il en découle, de cette révolution bourgeoise pleine de rancœur et d’envie : destruction acharnée et pillage stupide des abbayes, des œuvres d’art, des cimetières, des églises et des châteaux, outre un bibliocauste désaxé au plus haut point ! Et, cerise sur le gâteau, un génocide de son propre peuple avec les effroyables massacres des Vendéens ! La gauche, rien que la gauche, fut la grande matrice de chacun des totalitarismes des XXe et XXIe siècles, en vérité. Tout découle, tout procède, surtout le Bien, surtout le Progrès, surtout la Raison, de la Révolution française, répétez-vous en boucle, la bouche en cœur et le cœur sur la main, vous, les résidents envenimés (et sans le moindre atome d’humour, il va de soi) à perpétuité de Cordicopolis ? Foutraques ! Tartuffes ! Souillures ! Voici ce qu’il en découle, de votre grandiose révolution : le fascisme (un amuse-gueule en guise de préambule, où la malfaisance brutale s’avère encore, malgré tout, dans le prolongement de l’éternelle bêtise humaine), le communisme, le nazisme ! Lénine, Trotsky, Dzerjinski, Staline, Vychinski, Mussolini, Hitler, Franco, Himmler, Mao, Pol Pot et bien d’autres furent les authentiques petit-fils de Robespierre, Saint-Just, Collot d’Herbois, Barère, Billaud-Varenne, Marat, Fouquier-Tinville et Couthon, en définitive ; c’est pourquoi ce fut probablement le génocide vendéen qui inspira les marxistes-léninistes et les nationaux-socialistes pour les boucheries phénoménales, infernales, parfois quasi indescriptibles, que l’on sait !


Elle n’aurait jamais dû exister, la gauche, je persiste. Seul le désir de justice, de vérité et de liberté, vraiment éternel, et ontologique, celui-là, se perpétue depuis la nuit des temps, et peu importe la conviction politique ou la foi religieuse de qui les défend, la liberté, la justice ou la vérité — surtout quand cette défense est affranchie des absurdes, et si mesquins et subalternes, en somme, dogmes de la gauche. Ces dogmes insensés de la gauche intellectuelle, bureaucratique et scientifique, qui naguère donnèrent la Terreur, la révolution d’Octobre aux dizaines de millions de morts, la révolution chinoise et ses morts à proportion (sans omettre son effroyable Révolution culturelle), l'Holodomor, le lyssenkisme, l’art prolétarien, puis l’horreur ultime des Khmers rouges, entre autres horreurs dues à cette merveilleuse pensée de gauche qui aujourd’hui atteint à l’apogée de la démence et de la haine de tous contre tous (ce qui est excellemment raccord avec la guerre de tous contre tous du néolibéralisme, au reste) avec ces religions et idéologies de la décrépitude, de l’abâtardissement et de la dénaturation, que sont la théorie du genre, le wokisme, la cancel culture, le néo-féminisme et l’islamo-gauchisme à tête de sapajou enragé ! La gauche, l’humanité aurait pu aisément s’en passer, en fin de compte (mais les infra ou archi-démons ne pouvaient que sauter sur l’occasion d’ajouter le mal au mal, à l’évidence, de saturer la planète de folie et de crime, comme l’avait parfaitement prophétisé Dostoïevski), car, si l’on excepte le fol antisémitisme hitlérien (mais le racisme est-il vraiment de droite ? même pas, puisqu’il est inhérent à l’espèce humaine, de vrai. Le racisme, stupides bien-pensants, il n’est pas la caractéristique de la nauséabonde extrême-droite : il est universel, et aujourd’hui, plus que jamais, il est loin, bien loin, d’être l’apanage du méchant mâle blanc hétérosexuel et nationaliste), vous pouvez faire, défaire et refaire, le bilan criminel de chaque royauté, aristocratie, tyrannie, ou démocratie libérale d’antan (avec ce libéralisme tempéré de redistribution des richesses, en somme vivable, qui précéda le changement de paradigme suscitant le démoniaque néolibéralisme), qui se sont jadis succédé, et même y ajouter la multitude de victimes de l’intolérance et de l’imbécillité religieuses (en exceptant les innombrables morts violentes dues aux différents califats islamiques, s'entend), rien n’égalera jamais en dévastations civilisationnelles, en destructions humaines de masse, en crimes d’État, en juridisme ultra-satanique, en polices politiques, en dogmatisme fanatique ou en bêtise intellectuelle la plus absolue, le bilan globalement positif des régimes ou des mouvements révolutionnaires se revendiquant de gauche, issus en ligne droite du siècle des Lumières et de la Révolution française.


Alors, cessez la comédie du bien ou la comédie de la culture, avortons de la perennis philosophia et zélotes de la perversité tous azimuts, cessez ! L’Empire du bien, vous le revendiquez haut et fort, faux dévots de la justice, de l’art, de la vérité et de l’esprit, mais il n’appartient à personne, pas même à ceux qui, à l’inverse de vos cerveaux pestilentiels et détraqués au plus haut point, font preuve d’intelligence du cœur et d’intelligence intuitive, les seules intelligences, au fond, aptes à œuvrer réellement pour un surplus de justice, de liberté, ou de dignité humaine, dans ce monde déchu et mortifère. Mais où demeurent-ils, désormais, ces gens de cœur (dont je ne fais point partie, ne m’en déplaise) et ces intuitifs… ? Je n’en sais rien ; je n’en vois plus autour de moi, je ne crois pas qu’ils se cachent ailleurs dans le monde, hors de la maudite France post-macroniste. À cette heure, grâce à leur tentaculaire pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, les libéraux-progressistes et wokes-islamistes les empoisonnent sans doute à petit feu de désespoir, de tristesse et de rage… Fin de partie : les sales bourgeoisies de gauche et de droite, qui furent bien pire, tellement pire, que toutes les noblesses et chevaleries du temps jadis, en définitive, fût-ce les plus féroces, l’emporteront encore durant des siècles et des siècles, c’est à croire. Je le crois, pour ma part, totalement, mal gré que j’en aie.



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