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Littérairement incorrect
Christophe Lartas

Être écrivain dans l'immonde époque de l'industrie culturelle et du "politiquement correct".
Christophe Lartas est né le 26 novembre 1966 à Martigues, en France. Logiquement refusé par nombre d’éditeurs au cours de sa jeunesse, ou des années de maturité, à cause de la teneur baroque, radicale, ou singulière, de ses textes, il publia difficilement (c’est un euphémisme), quelques fragments dans les revues littéraires, puis son premier livre, Saturne, en 2007, grâce à l’appui bienveillant de Philippe Gindre, directeur des éditions de La Clef d’Argent. Totalement insensible aux injonctions diverses et pernicieuses de l’industrie culturelle de ces temps, il ne trouvera finalement jamais sa place, au fil des années, ni dans l’édition mainstream (trop inclassable, aucunement consensuel, malaisément vendable), ni même dans l’édition underground (trop solitaire, trop différent, trop littéraire). De fait, parfaitement mécontemporain, ce réactionnaire viscéral mais hétérodoxe (donc sans credo, ni dogmes ou maîtres à penser) demeure depuis ses débuts d’écrivain publié sur la scène littéraire française un parfait marginal, peu chroniqué, peu lu (on pense à la fameuse « conspiration du silence » qui a frappé quelques écrivains aussi peu aimables que lui, dont Léon Bloy, Arthur Schopenhauer, Albert Caraco ou Henri-Frédéric Amiel, par exemple). Aujourd’hui, après avoir refusé fermement d’autocensurer quelques lignes d’un roman proche de la parution (roman qui est donc, en fin de compte, encore inédit à ce jour), il claque la porte de son dernier éditeur, et, déterminé à conserver, comme il l’a toujours fait, une entière liberté d’écriture, il tente pour la première fois l’aventure de l’auto-édition en auteur indépendant sur Amazon KDP dans l’espoir — le mince espoir, à dire vrai — que l'abjecte censure de la bien-pensance progressiste, et de l’empire totalitaire du politiquement correct, ne le rattrapera pas là aussi un jour ou l’autre.
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