Réflexions d’un exilé intérieur (Denis Montjoie aux enfers, roman)
- christophe lartas
- 8 juin
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 jours
Extrait de texte 4 Réflexions d'un exilé intérieur Denis Montjoie aux enfers ou Démences et décadences dans la France des démons, roman (France 2046), encore inédit à ce jour

Réflexions d’un exilé intérieur Extrait de texte 4 chapitre 8 Denis Montjoie aux enfers ou Démences et décadences dans la France des démons, roman
Condamné à la déréliction, au plus intense sentiment de déréliction, je vois les rues envahies par des salafistes et des Frères musulmans aux gueules rogues ou narquoises, et de sales groupes canins d’antifas — morbides et lâches symboles de la haine de soi occidentale, de la police de la pensée et du tous contre un portée à son summum de malveillance — toujours prêts à agresser en meute le moindre français qu’ils décrètent populiste, chrétien, réactionnaire ou fasciste ; par des flashs ou des blitzkriegs artistiques d'une affligeante nullité, d'une laideur et d'une bêtise à en pleurer des torrents de larmes ; par des happenings LGBTQQI2SAAA+ vociférants, frénétiques ou pleurnichards ; par de grands meetings transhumanistes vantant la cyborgisation progressive, et infailliblement perfectible, de l'homme — supposé portail ouvrant sur une proche immortalité, source de plaisir infinissable... Que ne crèvent-ils tous sous les balles de bolcheviks revenus d’entre les morts ou de réels fascistes, ces désespérants fantoches, perpétuels résidents de Dingoland !
À ce propos, ils sont pour moi du pareil au même, lorsqu’on étudie le fond des choses et qu’on n’est plus la dupe de la comédie humaine, d’abord ces conservateurs-libéraux dont le principal moteur de leur existence est d’obtenir une richesse illimitée et qui favorisent leurs visées cupides en jetant en pâture à des lobbys aveugles ou idiots, avec maints arguments captieux, l’accès des femmes à la contraception ou à l'avortement (avortement nécessaire qui n'a rien a voir avec l'avortement nécrophile, sans aucune restriction de délai, prôné par le progressisme nihiliste, bien sûr) , la liberté d'action des homosexuels (ce louche et futile besoin de s’immiscer dans l’intimité de quiconque, quoique je ne sois pas partisan d'un "mariage" homosexuel, du moins, à la façon d'un mariage classique), et, cela va de soi, la paresse des chômeurs et autres parias profitant indûment d'un État-providence qu’ils jugent obsolète, et qui d'ailleurs part en lambeaux depuis belle lurette à leur instigation ; ensuite ces conservateurs et nationalistes d'opérette qui, d’abord en 1870, capitulèrent devant les Prussiens dans le dessein de mieux pouvoir écraser l’insurrection de la Commune de Paris (cette insurrection reposât-elle sur des fondements en grande partie stupides et sectaires), puis s’empressèrent de lâcher l’Alsace et la Lorraine à ces mêmes Prussiens à dessein d’avoir les coudées franches pour le massacre des communards, leurs propres compatriotes ; ces conservateurs soi-disant patriotes qu’on retrouve aux premiers postes, avec divers courants radicaux, dans la France ultra-décadente, sinon dégénérée, de l’entre-deux-guerres, et qui feront le lit de la drôle de guerre, puis de la fort honteuse défaite, favorisée par des traîtres de tous bords, y compris des anglais, de 1940 (sans oublier que nombre d’entre eux sapèrent auparavant l’alliance contre l’Allemagne nazie que leur proposa l’URSS de Staline, en 1934-1935, par cela même que depuis des années leur pensée secrète, ou avouée, se traduisait de la sorte : plutôt Hitler que le Front populaire ; ce qui, autrement dit, signifiait encore une fois, à l’instar de 1870, plutôt la défaite de la France contre un mortel et inflexible ennemi que des conditions meilleures pour nos gueux)… ; puis ces libéraux-libertaires, apôtres de toutes les insanités de l'époque, avec les Waffen-SS au drapeau arc-en-ciel du mouvement LGBTQIA+ qui réclament depuis cinq ans, à cor et à cri, que les adolescents a priori hétérosexuels soient sodomisés d'office à quatorze reprises à titre d' « expérimentation ludique et positive d'une pratique sexuelle inclusive et non genrée » dans l’intention qu'ils acquièrent une « tolérance moderne et progressiste » envers leur idéologie au plus haut point détraquée, dénaturée, sans même parler de ces millions d’enfants à qui ils ont bassement inoculé le virus transgenre à force d’une propagande aussi absurde qu’hallucinée ; ultimo, ces crevures d’immigrationnistes qui ne cessent de promouvoir les droits des migrants, que ces derniers soient des terroristes potentiels ou avérés, des assassins, des trafiquants de drogues, des violeurs, des voleurs, des fondamentalistes musulmans ou des escrocs — immigrationnistes qui sont souvent des Français ou des Européens de vieille souche, qui plus est riches et cultivés (fût-ce le plus souvent, depuis des lustres, d’un vernis de culture), et dont la haine ultra-nihiliste pour leur propre patrie, leur propre civilisation, tient du délire sordide qu’exsude à chaque instant leurs parole fécale —, et qui ne désireraient rien tant que de faire des peuples autochtones les vassaux de nouveaux califats wahhabites, voire qu'ils soient massacrés par des hordes de bouchers islamistes.
Assurément, ils sont les pires de cette énumération de mystificateurs, ces écolos pro-migrants, ces sans-frontiéristes, ces islamo-gauchistes (ce conglomérat de punaises pouvant se prévaloir d’avoir généré un néo-antisémitisme « pro-banlieues » inhabilement grimé en antisionisme), tous plus lucifériens et pervertis les uns que les autres. Ils transpirent une telle haine de leurs nations respectives qu'ils en arrivent à se rendre totalement inconscients du fait que, lorsque les djihadistes auront une totale mainmise sur la France et l'Europe, ils se hâteront de les persécuter ou de les torturer comme les autres, et peut-être même davantage que les autres, ces haineux néo-humanistes, tant ils se méfieront — avec juste raison — de ce type d’individus, et même les auront en exécration, puisqu’ils sont capables de témoigner un si violent ressentiment, rempli de hargne, de bassesse et d'impudence, pour les pays qui les ont vu naître ; qui les ont protégés, nourris et éduqués.
Conservateurs-libéraux, libéraux-écologistes, libéraux-progressistes, et cetera, ces dirigeants ou citoyens lambda sont faits de la même pâte, celle de la cupidité, du mensonge et de la mauvaise foi. À répandre et à entretenir les contre-vérités et la discorde sur la Terre, ils tirent toujours leur épingle du jeu. Tandis que depuis l'apparition du néo-libéralisme dans les années 1970 (dans le Chili d'Augusto Pinochet, en premier lieu) le gros de la population mondiale ne cesse de s'appauvrir, s'avilir et désespérer, eux, par contre, n'ont cessé de s'enrichir, de surenchérir dans le capitalisme financier et la privatisation à outrance, puis de s'en réjouir. Durant longtemps encore, peut-être pour des siècles, ils réussiront à fourvoyer les peuples en les empêchant d'approcher le fond des choses sur les questions économiques, politiques et sociales. Il leur suffira chaque fois de choisir un bouc émissaire et de le désigner à tour de rôle à la vindicte publique, selon la conjoncture historique et les credos funestes pour lesquels ils travaillent à découvert ou en tapinois. Soit, d’un côté, les femmes, parfois les homosexuels, souvent les chômeurs et les marginaux de toutes sortes, comme je le disais plus haut, et sans jamais oublier les éternels Protocoles des Sages de Sion ; soit, de l’autre côté, les populistes blancs, les hétérosexuels blancs, les xénophobes blancs, les souverainistes blancs, les homophobes blancs, les sexistes blancs, les islamophobes blancs, les transphobes blancs, les contempteurs réactionnaires et passéistes de l'art contemporain ou de la littérature inclusive d'aujourd'hui — ignobles ersatz de l'art et de la littérature de toujours, et, une fois encore, à l'évidence, les Protocoles des Sages de Sion, puisque le peuple juif (parce qu'il est grand par l'histoire, mais petit par le nombre, sans doute) me semble toujours être le bouc émissaire idéal d'une grande partie de l'humanité.
Et moi pour qui les œuvres littéraires sont la joie, la consolation et le soutien roboratif de ma vie assez douloureuse, devrais-je établir une comparaison entre la littérature d'autrefois, où œuvraient tant d'honorables femmes et hommes de lettres, et, surtout, un nombre appréciable d'écrivains hors-normes, qu'ils fussent jugés, selon les canons subjectifs d’une époque, mineurs ou majeurs, et la nouvelle littérature de ces temps, devenue exclusivement l'affaire d'une myriade d'intellocrates de bas niveau, arrivistes, rampants, putassiers, dépourvus de la moindre étincelle de singularité, d’expressivité ou de créativité, mais passés maîtres dans les techniques d'une écriture journalistique, formatée, aseptisée, axée sur l’inclusion, et, bien sûr, facilitatrice de lecture pour des populations incultes incapables du moindre effort de concentration mentale, de la moindre connexion entre l’univers imaginaire d’une œuvre véritable et leur propre imaginaire intérieur... ? Il ne vaut mieux pas ; faisons grâce à mes nerfs, n'échauffons point ma bile.