Les choses de l'esprit 1 (Spiritualité)

Les choses de l'esprit ( 2024 - ) 1 (Spiritualité)

Ciel d'azur avec nuages, Freepik images

Les choses de l'esprit 1 (Spiritualité)

1

L’homme penche tantôt vers le mal, tantôt vers le bien ; en général, cela coïncide soit avec une prédominance de l’ego, soit une prédominance du Soi.

2

Les modernes et post-modernes qui prétendent se créer d’eux-mêmes comme ex nihilo sont de parfaits imbéciles, ou des fanatiques de la table rase ; nous dépendons tous d’une civilisation, d’une nation, d’un patrimoine génétique, d’une hérédité, d’un milieu social ; après cela, demeure un libre arbitre déjà réduit à une portion congrue, si l’on y réfléchit bien.

3

Néanmoins, nous bénéficions de ce libre arbitre en toutes circonstances et fût-ce dans les pires conditions mentales. J’en suis persuadé : même le pire tueur en série, considéré comme un psychopathe extrême, conserve par devers soi jusqu’au dernier moment la liberté de ne pas mettre en acte sa criminelle perversité.

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Déclarer quelqu’un « pénalement irresponsable » est une perversion de la justice moderne, une perversion au plus haut degré, qui contribue à la décomposition des sociétés ; à la désespérance et à la défiance des peuples. Je pose que même l’individu le plus atteint psychiquement, ou neuropsychiquement, lorsqu’il fait le mal, sait parfaitement qu’il fait le mal, en conséquence de cette voix intérieure — le Soi — qui, j’en demeure convaincu, peut s’adresser à chaque instant à chacun de nous, fût-ce l'individu le plus aliéné qui soit.

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Contrairement à ce que veulent nous faire croire les sataniques juges gauchistes, il n’y a pas de déterminisme du crime ; ce n’est pas parce qu’un enfant a été abusé sexuellement qu’il va mécaniquement reproduire le même schéma. Si c’était bien le cas, nous le saurions depuis longtemps. Nous pourrions dire la même chose avec les enfants qui ont vu leur père battre leur mère ; reproduisent-ils tous la même sinistre tragédie ? Sûrement pas. Alors, que les magistrats idéologiques nous fichent la paix avec leurs « déterminismes sociaux ».