Fragments métaphysiques 8
- christophe lartas
- 26 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 juin
Fragments métaphysiques ( 2024 - ) 8
Fragments métaphysiques 8
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Je l’ai déjà dit ailleurs : toute idéologie est perversion des idées, et toute religion perversion de la spiritualité. Il n’est pas né encore le leader religieux ou politique qui pourrait me faire changer d’avis, fût-ce en partie.
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Avec l’âge, je pense que nombre d’êtres humains (en tout les cas, ceux qui ont une véritable inclination à la contemplation) ressentent de façon toujours plus intense que ce monde est une parfaite illusion (la Māyā des hindous) ; peut-être est ce le fait de se rapprocher de l’heure de notre mort, et donc du moment où notre conscience quittera à jamais ce corps de poussière, qui nous donne cette puissante sensation d’irréalité à la vue des choses de ce monde, ces choses auraient-elles encore la capacité de nous émouvoir ou de nous nuire.
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Le fait que de nos jours des centaines de millions d’êtres humains, si ce n’est des milliards, passent la durée de leur existence sans jamais contempler les cieux au-dessus de leurs têtes, vaquant de façon frénétique à leurs occupations quotidiennes quand ils n’ont pas le nez collé des heures durant sur leurs smartphones, en dit long sur la vie spirituelle (ou vie intérieure) de l’humanité actuelle.
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Un autre puissant indice de l’égrégore de folie névrotique qui surplombe la planète, est le fait qu’aujourd’hui, particulièrement en Occident, des centaines de millions d’êtres humains ne puissent envisager un seul instant qu’ils ne vont pas devenir nécessairement des centenaires (et qui plus est, en excellente santé), voire davantage pour les Dr Frankenstein du transhumanisme. Mais comment pourraient-ils envisager les choses autrement, en somme, puisque pour eux la mort n’existe pas (d’ailleurs, ils n’y pensent jamais, quel que soit leur âge), ou, à la rigueur, ne peut se manifester que pour les pauvres gens ou les pays lointains et « sous-développés ».
